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L'emblême des Nations Unies dans la salle de l'Assemblée générale
Photo :ONU/Cia Pak

Les mesures coercitives unilatérales et les droits humains

, le terme ? mesures coercitives unilatérales ? fait généralement référence aux mesures économiques qu’un ?tat prend pour contraindre un autre ?tat à modifier sa politique. Il peut s’agir par exemple de sanctions commerciales sous forme d’embargos ainsi que de l’interruption des flux financiers et des investissements entre les pays émetteurs et les pays visés. Plus récemment, certains ?tats ont eu recours à des sanctions dites ? intelligentes ? ou ? ciblées ?, comme le gel des avoirs et l’interdiction de voyager, dans le but d’influencer des individus per?us comme ayant une influence politique dans un autre ?tat ().

Les mesures et lois coercitives unilatérales sont contraires au droit international, notamment au droit international des droits humains et au droit international humanitaire, à la Charte des Nations Unies et aux normes et principes régissant les relations pacifiques entre ?tats, telles que la .

Les mesures coercitives unilatérales peuvent avoir des effets sur le plein exercice des droits de l’homme énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, en particulier le droit de toute personne à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé et son bien-être, y compris en ce qui concerne l’alimentation, les soins médicaux, le logement et les services sociaux.

Contexte

En juin 2025, , afin de compléter l’action menée actuellement pour faire prendre conscience au niveau mondial des effets néfastes des mesures coercitives unilatérales dérogeant au droit international et à la Charte des Nations Unies. L'Assemblée générale insiste ainsi sur la nécessité de promouvoir le dialogue, le respect mutuel, la compréhension, la tolérance et le multilatéralisme, pierre angulaire des relations internationales et de la diplomatie.

La résolution exhorte les ?tats à s’abstenir de prendre, d’adopter et d’appliquer des mesures économiques, financières ou commerciales unilatérales dérogeant au droit international ou à la Charte des Nations Unies qui font obstacle à la pleine réalisation du développement économique et social, en particulier dans les pays en développement.

La couverture de la Charte des Nations Unies en différentes couleurs

La Charte des Nations Unies est le document fondateur des Nations Unies. Elle a été signée le 26 juin 1945 à San Francisco, à l'issue de la Conférence des Nations Unies pour l'organisation internationale, et est entrée en vigueur le 24 octobre 1945. Les Nations Unies peuvent agir sur un grand nombre de questions en raison de leur nature internationale unique et des pouvoirs conférés par leur Charte, qui est considérée comme un traité international. En tant que telle, la Charte des Nations Unies est un instrument de droit international, et les ?tats Membres de l'ONU sont tenus de s'y conformer. La Charte des Nations Unies codifie les grands principes des relations internationales, de l'égalité souveraine des ?tats à l'interdiction du recours à la force dans les relations internationales.

 

Des drapeaux en face du Siège des Nations Unies à New York

Le multilatéralisme désigne traditionnellement une action collective coordonnée entre au moins trois acteurs. Il implique que ces acteurs soient conscients qu'il est dans leur intérêt de travailler ensemble pour résoudre des problèmes plus importants que ceux auxquels leurs efforts individuels pourraient s'attaquer. L’approche universelle du multilatéralisme permet aux nations de faire face aux défis mondiaux complexes. En bref, il s'agit d'un outil d'administration publique et d'un état d'esprit, d'une fa?on de faire les choses. L'esprit du multilatéralisme est le suivant : ? Ensemble, nous sommes plus forts ?. 

 

Portrait d'une femme souriante servant de lien vers la page des célébrations des Nations Unies

Chaque journée internationale représente une occasion d’informer le public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable ou la santé. Ces journées permettent au système des Nations Unies, aux pouvoir publics et à la société civile d’organiser des activités de sensibilisation et de mobiliser des ressources.