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7 mai 2019 | ROME – La contribution du Fonds international de développement agricole (FIDA) à la Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition est l’une des priorités du Fonds, qui compte parmi ses principaux objectifs ?l’amélioration du niveau nutritionnel des populations les plus pauvres dans les pays en développement?. Compte tenu de son double profil, étant à la fois un organisme des Nations Unies spécialisé dans la petite agriculture et le développement rural et une institution financière internationale qui apporte aux gouvernements les fonds nécessaires pour réaliser des investissements durables et efficaces dans la nutrition, le FIDA joue un r?le qui n’a pas d’équivalent chez les acteurs du développement. Ses activités ciblent spécifiquement les ménages pauvres et les plus vulnérables des zones rurales, notamment les femmes, les enfants, les jeunes – en particulier les adolescentes – et les peuples autochtones. En investissant dans des systèmes agricoles et alimentaires tenant compte des enjeux nutritionnels, le FIDA entend améliorer la qualité des régimes alimentaires des populations rurales qui bénéficient de ses interventions.

?tant , le FIDA est le mieux placé pour rendre compte de ses réalisations à ce jour.  En 2018, la totalité des programmes d’options stratégiques pour les pays (COSOP) approuvés par le Conseil d’administration du FIDA tenait compte des enjeux nutritionnels. S’agissant des projets (prêts et dons), 13 des 27 projets dont le financement a été approuvé tenaient compte de la nutrition, ce qui représente 48 pour cent des projets de l’année et dépasse l’objectif initial, fixé à 33 pour cent. Les projets qui ont été approuvés vont bénéficier à 13 pays en développement: le Bangladesh, le Bénin, le Burundi, le Brésil, la Guinée, Ha?ti, le Honduras, le Mozambique, le Myanmar, le Niger, la République centrafricaine, la Sierra Leone et le Tchad. En outre, le FIDA a organisé deux ateliers régionaux de renforcement des capacités, portant à la fois sur l’élaboration et la mise en ?uvre des programmes tenant compte des enjeux nutritionnels. Il a formé 117 professionnels représentant divers investissements du FIDA dans les régions de l’Amérique latine et des Cara?bes et de l’Afrique orientale et australe. Ces activités contribuent aux domaines d’action nos 1, 3, 4 et 5 de la Décennie de la nutrition. Par ailleurs, une assistance technique a été fournie pour l’élaboration des COSOP, la conception de projets et la mise en ?uvre.

En octobre 2018, le FIDA a organisé et accueilli la troisième conférence internationale sur les adolescentes, qui a été l’occasion de promouvoir des mesures allant au-delà des interventions sanitaires et d’encourager des approches globales pour empêcher les mariages et les grossesses précoces. En étroite collaboration avec l’antenne italienne de Save the Children et avec l’appui du Gouvernement du Canada, cette conférence a mis en lumière les initiatives d’autonomisation des jeunes et des peuples autochtones qui visent à ce que les filles puissent grandir et être éduquées dans un cadre sain et s?r.

Dans son Plan d’action pour la nutrition (2019-2025), le FIDA s’est engagé à atteindre deux objectifs d’ici à 2021: améliorer la nutrition de 12 millions de personnes et porter à 50 pour cent la part des projets tenant compte des enjeux nutritionnels. Avec cette cible importante, le FIDA fait un pas de plus vers la concrétisation de son engagement envers la Décennie de la nutrition et vers la réduction de la pauvreté gr?ce à une alimentation nutritive.